Uma est à l’opposé de ce que Zach, père célibataire, recherche. Elle est la nounou de son fils. 23 ans et encore vierge, elle vient d’une famille hindoue aux mœurs très conservatrices. Elle est aussi presque fiancée à son coéquipier…
UN JEU RISQUÉ (JEUX DANGEREUX #1)
Extrait
Zach
Une fois que Sam a fermé les yeux, je sors de sa chambre sur la pointe des pieds et je descends dans la cuisine. Il y a une boîte de chocolats artisanaux délicieux dans l’un des placards au-dessus de l’évier. J’ai l’intention d’en manger un comme récompense pour ne pas avoir posé les yeux sur Uma depuis ce matin.
En étant aussi silencieux que possible et sans allumer la lumière, j’ouvre la boîte. Une truffe au champagne solitaire me fixe depuis le fond de celle-ci.
La dernière.
Il faudra que j’en rachète demain. Vu qu’Uma et moi adorons ces chocolats, j’en achète une boîte chaque semaine, depuis qu’Uma a découvert la boutique dans une petite rue derrière la place du marché. Nous les cachons pour ne pas tenter Sam et nous en mangeons un ou deux chaque soir, après qu’il soit allé au lit.
--Mon prééééécieux, je murmure à la truffe en prenant la voix de Gollum.
Uma rigole dans mon dos.
Je ne l’avais pas entendue entrer.
—Alors, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? demande-t-elle en levant les yeux vers moi. Je vois bien qu’on s’est tous les deux glissés ici comme des voleurs gourmands, mais il ne reste qu’une truffe.
—J’étais là le premier, dis-je.
—Que d’une seconde ! Elle fait la moue. J’ai vraiment besoin de ce chocolat à ce moment précis de ma vie.
—Moi, aussi.
Elle met les mains sur ses hanches et relève le menton.
—Ce n’est pas très galant de ta part, Zach.
—Ce n’est pas parce que tu es une femme que tu peux obtenir tout ce que tu veux, dis-je en haussant un sourcil. En plus, la galanterie est devenue obsolète dans les années soixante.
—D’accord, laisse tomber la galanterie, mais tu n’oublierais pas l’impartialité ? Je suis un poids plume par rapport à ton poids… euh… King Kong. En tant qu’athlète pro, ce serait sportif que tu te retires de la compétition.
Son inventivité me fait marrer.
—C’est bien tenté, Uma. Mais ça n’a aucune chance de marcher.
Elle soupire de frustration.
—Voilà, dis-je, maintenant tu as découvert ma vraie nature et mon déplorable manque de galanterie.
—Oui. C’est ça.
Elle plisse le menton avant de dire :
—On peut la couper en deux ?
Elle est vraiment tenace.
Je cède presque, mais cette joute verbale est trop amusante pour que j’y mette fin en faisant preuve de clémence.
—Hum… fais-je en penchant la tête sur le côté et en fixant la minuscule confection saupoudrée de cacao, comme si je réfléchissais à sa proposition. Nan. Elle est trop petite.
—Alors, tu vas vraiment la manger tout seul.
J’acquiesce.
—Exactement. Et tu peux te consoler avec un Toblerone.
Elle fait une grimace.
—Comment peux-tu comparer du chocolat au lait industriel à cette…fontaine de saveurs et de bien-être ?
—Très bien, dis-je en souriant, ne mange pas de Tob…
Elle s’empare du chocolat dans la boîte et se précipite à travers la porte vers le jardin. Je laisse tomber la boîte et je me lance à sa poursuite. Elle fourre le chocolat dans sa bouche.
—Tricheuse ! Je plisse les yeux en faisant de mon mieux pour l’intimider du regard. Tu vas me le payer !
Elle s’élance en essayant de revenir dans la maison.
Je lui bloque le passage, la dominant de toute ma hauteur. Uma recule, se tourne et court vers l’autre côté du jardin. Je la suis, juste derrière elle. Elle ne crie pas, sans aucun doute pour ne pas réveiller Sam, dont la fenêtre est ouverte juste au-dessus de nous.
Pendant deux ou trois minutes, je pourchasse Uma dans le jardin en silence. Je suis plus rapide, mais elle est plus agile. En plus, je n’ai aucune idée de la manière dont je vais lui faire « payer » son vol ; du coup je ne suis pas à fond dans la poursuite. Au troisième tour, Uma passe sous mon bras et fonce dans la maison, à travers la cuisine et vers les escaliers.
Elle espère arriver jusqu’à sa chambre et s’y enfermer.
Sûrement pas.
J’accélère et je réduis la distance entre nous. Elle grimpe les marches comme elle peut. Je lui attrape les épaules, mettant fin à son illusion de pouvoir courir plus vite que moi. En riant, elle essaie de s’échapper. Je l’enveloppe de mes bras pour la tenir. Elle arrête de se débattre. Je la tire vers moi, en resserrant mon étreinte. Elle ne rit plus.
Pendant quelques instants, nous ne faisons plus le moindre mouvement, ni le moindre bruit, appuyés l’un contre l’autre, essoufflés.
Sa poitrine se soulève sous mes avant-bras.
J’appuie doucement contre ses petits seins, ses tétons…
J’entends mon cœur battre dans mes oreilles.
Une pulsion d’homme des cavernes m’incite à la balancer sur mon épaule et à la porter dans un endroit privé où je pourrais m’occuper d’elle. Je suis choqué et tenté simultanément. Pour résister à mes propres envies, je plante fermement mes pieds dans l’escalier et je refuse de bouger un seul muscle de mon corps.
Uma se trouve une marche plus haut sur l’escalier, sa nuque dangereusement proche de mon visage, ce qui rend mon combat contre moi-même encore plus difficile qu’il ne l’est déjà. Comme d’habitude, ses cheveux noirs soyeux sont rassemblés en chignon, qui s’est ébouriffé en courant.
Je fixe son cou délicat.
Je veux l’embrasser.
Je meurs de l’embrasser.
Je ne peux pas.
Parce que… il y a des raisons… de bonnes raisons… si je pouvais juste m’en rappeler d’au moins une.
Là !
C’est la nounou de Sam.
C’est bien, mais pas suffisant…
C’est la presque fiancée de mon ami.
En quelque sorte.
De toute façon, elle n’a pas d’expérience et visiblement, elle n’a pas les idées claires à l’instant.
Très bien.
Je détends assez mon emprise pour qu’elle puisse s’esquiver et filer.
Sauf qu’elle ne le fait pas.
À la place, elle se colle contre moi.
En étant aussi silencieux que possible et sans allumer la lumière, j’ouvre la boîte. Une truffe au champagne solitaire me fixe depuis le fond de celle-ci.
La dernière.
Il faudra que j’en rachète demain. Vu qu’Uma et moi adorons ces chocolats, j’en achète une boîte chaque semaine, depuis qu’Uma a découvert la boutique dans une petite rue derrière la place du marché. Nous les cachons pour ne pas tenter Sam et nous en mangeons un ou deux chaque soir, après qu’il soit allé au lit.
--Mon prééééécieux, je murmure à la truffe en prenant la voix de Gollum.
Uma rigole dans mon dos.
Je ne l’avais pas entendue entrer.
—Alors, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? demande-t-elle en levant les yeux vers moi. Je vois bien qu’on s’est tous les deux glissés ici comme des voleurs gourmands, mais il ne reste qu’une truffe.
—J’étais là le premier, dis-je.
—Que d’une seconde ! Elle fait la moue. J’ai vraiment besoin de ce chocolat à ce moment précis de ma vie.
—Moi, aussi.
Elle met les mains sur ses hanches et relève le menton.
—Ce n’est pas très galant de ta part, Zach.
—Ce n’est pas parce que tu es une femme que tu peux obtenir tout ce que tu veux, dis-je en haussant un sourcil. En plus, la galanterie est devenue obsolète dans les années soixante.
—D’accord, laisse tomber la galanterie, mais tu n’oublierais pas l’impartialité ? Je suis un poids plume par rapport à ton poids… euh… King Kong. En tant qu’athlète pro, ce serait sportif que tu te retires de la compétition.
Son inventivité me fait marrer.
—C’est bien tenté, Uma. Mais ça n’a aucune chance de marcher.
Elle soupire de frustration.
—Voilà, dis-je, maintenant tu as découvert ma vraie nature et mon déplorable manque de galanterie.
—Oui. C’est ça.
Elle plisse le menton avant de dire :
—On peut la couper en deux ?
Elle est vraiment tenace.
Je cède presque, mais cette joute verbale est trop amusante pour que j’y mette fin en faisant preuve de clémence.
—Hum… fais-je en penchant la tête sur le côté et en fixant la minuscule confection saupoudrée de cacao, comme si je réfléchissais à sa proposition. Nan. Elle est trop petite.
—Alors, tu vas vraiment la manger tout seul.
J’acquiesce.
—Exactement. Et tu peux te consoler avec un Toblerone.
Elle fait une grimace.
—Comment peux-tu comparer du chocolat au lait industriel à cette…fontaine de saveurs et de bien-être ?
—Très bien, dis-je en souriant, ne mange pas de Tob…
Elle s’empare du chocolat dans la boîte et se précipite à travers la porte vers le jardin. Je laisse tomber la boîte et je me lance à sa poursuite. Elle fourre le chocolat dans sa bouche.
—Tricheuse ! Je plisse les yeux en faisant de mon mieux pour l’intimider du regard. Tu vas me le payer !
Elle s’élance en essayant de revenir dans la maison.
Je lui bloque le passage, la dominant de toute ma hauteur. Uma recule, se tourne et court vers l’autre côté du jardin. Je la suis, juste derrière elle. Elle ne crie pas, sans aucun doute pour ne pas réveiller Sam, dont la fenêtre est ouverte juste au-dessus de nous.
Pendant deux ou trois minutes, je pourchasse Uma dans le jardin en silence. Je suis plus rapide, mais elle est plus agile. En plus, je n’ai aucune idée de la manière dont je vais lui faire « payer » son vol ; du coup je ne suis pas à fond dans la poursuite. Au troisième tour, Uma passe sous mon bras et fonce dans la maison, à travers la cuisine et vers les escaliers.
Elle espère arriver jusqu’à sa chambre et s’y enfermer.
Sûrement pas.
J’accélère et je réduis la distance entre nous. Elle grimpe les marches comme elle peut. Je lui attrape les épaules, mettant fin à son illusion de pouvoir courir plus vite que moi. En riant, elle essaie de s’échapper. Je l’enveloppe de mes bras pour la tenir. Elle arrête de se débattre. Je la tire vers moi, en resserrant mon étreinte. Elle ne rit plus.
Pendant quelques instants, nous ne faisons plus le moindre mouvement, ni le moindre bruit, appuyés l’un contre l’autre, essoufflés.
Sa poitrine se soulève sous mes avant-bras.
J’appuie doucement contre ses petits seins, ses tétons…
J’entends mon cœur battre dans mes oreilles.
Une pulsion d’homme des cavernes m’incite à la balancer sur mon épaule et à la porter dans un endroit privé où je pourrais m’occuper d’elle. Je suis choqué et tenté simultanément. Pour résister à mes propres envies, je plante fermement mes pieds dans l’escalier et je refuse de bouger un seul muscle de mon corps.
Uma se trouve une marche plus haut sur l’escalier, sa nuque dangereusement proche de mon visage, ce qui rend mon combat contre moi-même encore plus difficile qu’il ne l’est déjà. Comme d’habitude, ses cheveux noirs soyeux sont rassemblés en chignon, qui s’est ébouriffé en courant.
Je fixe son cou délicat.
Je veux l’embrasser.
Je meurs de l’embrasser.
Je ne peux pas.
Parce que… il y a des raisons… de bonnes raisons… si je pouvais juste m’en rappeler d’au moins une.
Là !
C’est la nounou de Sam.
C’est bien, mais pas suffisant…
C’est la presque fiancée de mon ami.
En quelque sorte.
De toute façon, elle n’a pas d’expérience et visiblement, elle n’a pas les idées claires à l’instant.
Très bien.
Je détends assez mon emprise pour qu’elle puisse s’esquiver et filer.
Sauf qu’elle ne le fait pas.
À la place, elle se colle contre moi.